CEPII, Recherche et Expertise sur l'economie mondiale
Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris : le relais encourageant des initiatives locales


Cecilia Bellora
Jean Fouré

Les États-Unis se désengagent de l’Accord de Paris, leurs émissions ne seront donc plus limitées. Pire, les émissions risquent d’être plus élevées aux États-Unis que si aucun accord n’avait été signé à cause d'« effets de fuite » : les États-Unis pourraient en effet bénéficier d’énergies fossiles meilleur marché, la demande pour ces énergies diminuant du fait des engagements des autres pays, et aussi attirer les entreprises étrangères très émettrices de gaz à effet de serre (GES). Toutefois, alors qu’il n’y aura plus de politique climatique au niveau national, plusieurs États fédérés se mobilisent pour continuer à réduire leurs émissions. Bien que ces États ne soient pas ceux qui émettent le plus, leurs initiatives ne sont pas négligeables et restent un signal fort à destination de la communauté internationale.

 Mots-clés : États-Unis | Accord de Paris | gaz à effet de serre (GES)

 JEL : C53, C68, O44, O47, Q56



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La Lettre du CEPII
N° 380   septembre 2017


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